samedi, 27 avril, 2024
Esther Boua : « En France, j’ai une dizaine de biens immobiliers »

Titulaire d’un Master en Banque Finance et Cadre en Banque d’investissement, en France, Esther Boua se définit comme une entrepreneure à succès très inspirante, passionnée par l’immobilier. Coach en Investissement immobilier, elle dirige la première académie de sous-location professionnelle en France dans laquelle elle accompagne à ce jour des centaines de personnes à investir dans l’immobilier grâce à des stratégies d’investissement à haut rendement. Auteure d’un ouvrage, ‘’L’immobilier sans les banques’’, cette ex-Abobolaise est à Abidjan depuis quelques jours dans le cadre de la présentation de son livre et faire découvrir ses stratégies d’investissement dans l’immobilier aux ivoiriens.

 

Interview

 

Vous travaillez en France dans une grande institution bancaire. Comment l’ivoirienne que vous êtes a-t-elle pu parvenir à se hisser à un tel niveau ?

Je suis allée en France en 2014 après l’obtention à Abidjan de mon diplôme de Licence 3 en faculté de Sciences économiques et de gestion. Il faut dire aussi que je m’étais mariée par la même occasion et donc j’étais allée en France et pour poursuivre mes études et aussi pour rejoindre mon époux. Cela va donc faire bientôt dix ans que j’ai rejoint la France. Une fois en France, j’ai effectivement continué mes études et j’ai pu faire un Master 2 en Monnaie, banque, finance et assurance et grâce à Dieu, je travaille en banque d’investissement. Je suis actuellement en Côte d’Ivoire pour la dédicace de mon livre qui s’intitule ‘’L’immobilier sans les banques’’. La première dédicace a été faite à Paris le 1er juillet 2023 et le vendredi 21 juillet 2023, nous avons fait la dédicace à Abidjan.

 

En quoi consiste réellement votre travail ?

La banque d’investissement, c’est la partie de la banque qui va s’occuper et des banques et des entreprises. On a l’habitude de connaitre la banque des particuliers avec les agences bancaires qu’on a mais moi contrairement à cela j’ai pour clients les banques et les entreprises.

 

Au-delà de travailler pour une banque, vous travaillez également pour votre propre compte ?

Effectivement, à côté de cela, j’ai tout ce volet entrepreneurial avec une académie de formation dans l’immobilier qui me permet d’accompagner à peu près 160 personnes dans les stratégies d’investissement comme j’en parle dans mon ouvrage. Mes élèves lancent donc des biens dans l’immobilier de partout dans le monde qu’ils soient en France, au Canada, en Côte d’Ivoire, au Congo….Ce sont des stratégies qui peuvent s’appliquer partout. Il y a aussi d’autres projets d’investissements dans lesquels je suis en Côte d’Ivoire dans l’optique du retour de la diaspora pour développer le pays en lui apportant des compétences pour créer de l’emploi.

 

Pourquoi avoir opté spécialement pour l’immobilier comme investissement ?

L’immobilier, c’est l’investissement dans la pierre, ce qui ne trompe jamais. L’immobilier est d’ailleurs l’un des meilleurs piliers d’investissement qui ne fait que prendre de la valeur. Si aujourd’hui vous avez un bien que vous avez payé à 50 millions F Cfa, dans 5 ans, ce bien-là vaudra plus et sa valeur ne va jamais se déprécier mais prendre de plus en plus de valeurs. La bourse par exemple, les actions peuvent souvent baisser mais l’immobilier c’est l’une des valeurs sûres.

 

On s’imagine que vous avez à votre compte plusieurs biens immobiliers…

Bien évidemment ! En France par exemple, j’ai une dizaine de biens immobiliers. Sur certains, je suis propriétaire mais sur d’autres c’est grâce à la stratégie que j’ai mise en place que j’ai pu acquérir tout cela. Avec cette stratégie, on investit sans les banques, sans être propriétaire et avec un petit capital de départ. Ce sont des stratégies qu’on peut dupliquer pour augmenter son parc immobilier sans toutefois être propriétaire.

 

Avec quel investissement peut-on se lancer dans l’immobilier selon votre stratégie ?

Tout est relatif. Par exemple en France, on est dans des budgets qui avoisinent les 4 000 à 5 000 euros (soit 2,5 à 3 millions F Cfa). A Abidjan, pareillement avec cette somme parce qu’ici les gens font les locations en nue. Il n’y a pas ici de location meublée longue durée ce qui fait que lorsque tu prends un appartement à exploiter en sous-location professionnelle, c’est la stratégie que j’explique dans le livre qu’il faudra appliquer, c’est-à-dire tout simplement meubler cet appartement sans compter l’électroménager. Par ailleurs ici la réglementation au niveau de la caution est différente par rapport à celle de la France. Alors qu’ici on exige 5 mois de caution, en France, on prend juste deux mois soit un mois de caution et un mois de loyer.

 

Que devons-nous retenir de votre ouvrage dans lequel vous vendez cette stratégie d’investir dans l’immobilier sans les banques ?

Cet ouvrage regroupe toutes les stratégies que j’enseigne à l’académie de la sous-location professionnelle. Au-delà de mes académiciens, je me suis dit qu’il fallait partager ces stratégies au plus grand nombre qui n’a peut-être pas la chance d’appartenir à l’académie de la sous-location professionnelle d’avoir au moins le minimum d’informations pour pouvoir démarrer un business. Certes, ce ne sont pas toutes les informations qui sont contenues dans l’ouvrage mais je puis vous rassurer qu’il y a les bases et le nécessaire pour mieux comprendre l’activité.

 

Pourquoi vous tenez tant au retour au pays ?

Je suis avant tout d’Abidjan donc une ‘’Abobolaise’’. On vit en France certes mais on est mieux que chez soi. Notre ambition est de revenir au pays pour apporter de la valeur ajoutée à ce qui se fait déjà ici. Je vous assure qu’avec le business dont je parle dans le livre, les ivoiriens pourront à la fois créer de l’emploi et sortir la tête de l’eau. Mon objectif en revenant est de partager aussi les connaissances que j’ai acquises avec mes frères d’ici.

 

En plus d’être auteure d’un ouvrage, vous vous présentez aussi comme un Coach immobilier, n’est-pas par effet de mode comme on a l’habitude de voir sur les réseaux sociaux ?

Je vous comprends. Aujourd’hui, le métier de Coach est mal vu à cause de tout ce qu’on voit sur internet mais moi je définis un Coach comme quelqu’un qui apporte de la transformation dans la vie des gens. On peut donc faire des études pour être Coach certifié mais on peut aussi avoir les rudiments pour transformer les autres. Dans mon cas, comme je le disais plus haut, j’accompagne une centaine de personnes dont les vies sont transformées. Je permets à ces personnes de devenir des chefs d’entreprises. Je sais donc que j’apporte de la transformation et je n’en voudrais pas à quelqu’un qui m’appelle Coach ou Influenceuse.

 

Que pensez-vous de toutes ces influenceuses qui vendent à longueur de journée du rêve à leurs abonnés alors qu’elles-mêmes sont parfois dans des situations compliquées ?

L’argent ne fait pas de bruit.

 

Qu’est-ce qui vous différencie de toutes ces influenceuses ou Coachs des réseaux sociaux ?

Je ne peux certes pas me définir moi-même mais je sais juste ce que je fais. Ceux qui me connaissent savent le travail que j’abats dans le secret et sur les réseaux sociaux. Je n’ai pas 15 000 abonnés mais j’arrive à vraiment impacter ce peu et surtout leur apporter de la transformation. Si par exemple quelqu’un intègre mon programme, il y a un avant et un après et c’est pour moi ce qui compte le plus. Dans mon académie, je mets tout ce qui est possible pour que les personnes réussissent. Il y en a qui parviennent à réussir au bout d’un mois et plus. Il y en a aussi qui ne vont jamais bouger. Il est clair que 50% de leur réussite me revient mais le reste revient à celui qui vient apprendre.

 

Qui sont ces Coachs ou Influenceuses ivoiriennes pour qui vous avez une grande admiration ?

Il y a la Coach Jeanne Cissoko Zézé que j’admire beaucoup parce qu’elle parle de transformation et je pense qu’elle apporte vraiment un plus en terme de développement personnel aux femmes. Il y a aussi la Coach Nel Jamila qui elle est beaucoup dans les relations amoureuses et de couples et qui fait du très bon boulot.

 

Vous ne connaitriez pas Emma Lohoues, Sabine Dié et autres ?

Emma Lohoues, personnellement ne m’influence pas. Elle est peut-être influenceuse mais chacun influence à sa manière.

 

Après la dédicace de votre ouvrage, vous prévoyez une série d’activités…Lesquelles ?

Après la dédicace, on aura une conférence assez spéciale pour toutes les personnes qui sont ici et qui souhaitent acheter un bien immobilier en France. C’est un accompagnement clé en main que nous allons proposer aux résidents ivoiriens voire africains qui très souvent vont en vacances en France ou en Europe et qui ont envie d’y avoir du patrimoine. En Europe, l’immobilier prend très vite de la valeur et donc l’idée est de les accompagner de la recherche du bien en passant par l’achat, l’aménagement, la décoration jusqu’à la mise en location du bien.

A mes frères et mes sœurs ivoiriens, je veux leur dire qu’il y a beaucoup d’opportunités d’investissements. Qu’ils se procurent le livre pour y découvrir les stratégies et comprendront qu’il y a beaucoup d’opportunités à saisir ici.

 

Aïcha Touré

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